À la demande des professeures de Français, mesdames Barbarit, Bregeon et Théret, l’écrivain jeunesse Éric Simard est venu, début mars, passer deux heures avec chacune des classes de 4e, soit pour les aider à écrire une nouvelle fantastique (pour les 4e A et B), soit pour un atelier d’écriture poétique sur les émotions et les sentiments pour les quatre autres.
Cela a été aussi l’occasion pour les élèves d’avoir un petit temps avant le travail pour échanger avec lui autour du métier d’écrivain, du processus de création mais aussi sur les différents romans qu’il a pu écrire (et ils sont nombreux). Ils ont pu lui poser de nombreuses questions auxquelles il a répondu bien volontiers : « j’écris avec mon enfance et mon adolescence et pas pour l’enfance et l’adolescence », « les personnages qui m’intéressent ce sont les personnages fragiles car à l’adolescence, j’étais fragile », « l’écriture me permettait de libérer des choses que je ne pouvais pas dire autrement », « j’ai découvert quelque chose. Écrire me faisait du bien même si je ne savais pas que je deviendrais écrivain. Moi, je voulais faire basketteur ! »
Ensuite, suivant les classes, Éric Simard est passé dans les groupes pour les aider à faire du tri dans leur idées pour leur récit fantastique avec l’objectif de laisser planer le doute à la fin de l’histoire ou les a fait travailler autour des mots avec le langage des oiseaux, par exemple, ce qui n’a pas manqué de perturber quelques élèves quand ils se rendaient compte que dans « l’enfermement », on peut y lire « l’enfer me ment » ou que dans « adolescence », « on se met à dos les sens » !
Bref, on espère, de nouvelles découvertes pour nos jeunes et une autre façon de manipuler notre si belle langue française ! Et certains ont même eu la chance de repartir avec un roman dédicacé !